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Étude de cas

Après avoir créé et expérimenté une carte postale binaurale, il est intéressant d’analyser d’autres contenus du même genre afin de voir les similitudes et les différences afin de pouvoir cerner au mieux le problème.
Pour cela, il est nécessaire de mettre en place un barème précis et détaillé de ce qui peut être attendu d’une carte postale sonore binaurale.

D’abord, il est important de s’attarder sur la qualité de la captation :

Critère Description Questions à se poser
Clarté du signal Propreté, absence de bruit, bonne intelligibilité Y a-t-il des bruits parasites?
Les sons sont-ils nets?
Dynamique sonore Nuances, différences de niveaux Y a-t-il une compression excessive?
Bruit de fond Faible, équilibré, ambiant, gênant Est-ce que le bruit de fond nuit à l'écoute?
Proximité des sources Présence, distance apparente, perspective Est-ce qu'un son est proche ou loin?


Ensuite, il faut écouter la spatialisation du binaural :

Localisation latérale Précise, stable, immersive Les sons sont-ils correctement localisables de gauche à droite?
Localisation verticale Précise, stable, immersive Les sons sont-ils correctement localisables de haut en bas?
Distance apparente Éloignement crédible, gradation des plans Les sons sont-ils correctement localisables d'avant en arrière?
Mouvements des sources Trajectoires claires, naturelles, continues Y a-t-il des mouvements?
Sont-ils fluides et perceptibles?
Externalisation Naturelle, stable Les sons paraissent-ils venir de l'extérieur?
Immersion globale Enveloppement, sensation de présence Se sent-on plongé dans une scène réelle ou fictive?


Il y a ensuite l’intelligibilité narrative et la compréhension de la scène :

Lisibilité des plans sonores Hiérarchie claire, bon mixage Peut-on distinguer les différents plans?
Cohérence spatiale de la scène Réalisme ou crédibilité du placement des sources La disposition spatiale a-t-elle du sens?
Transitions Fluidité Les transitions sont-elles audibles ou justifiées?
Effet narratif du son Évocateur, informatif, immersif Le son raconte-t-il quelque chose à lui seul?


Après, il faut s’interroger sur la composition sonore et esthétique du programme :

Choix des sons Pertinence, variété, originalité Les sons choisis sont-ils significatifs?
Rythme et temporalité Cadence naturelle ou construite Le montage sonore suit-il un rythme, une progression?
Équilibre fréquentiel Spectre harmonieux Le spectre est-il bien distribué?
Créativité et signature sonore Esthétique originale, point de vue sonore Ressent-on une intention artistique spécifique?


Enfin, il y a la pertinence par rapport à l’objectif ou au sujet :

Cohérence avec le lieu ou le thème Fidélité La carte évoque-t-elle efficacement un lieu, une ambiance?
Engagement sensoriel Sensation, émotion, souvenir La scène sonore suscite-t-elle une réaction chez l'auditeur?
Lisibilité pour un auditeur extérieur Accessibilité, universalité ou subjectivité maîtrisée Un auditeur lambda peut-il comprendre le sujet?


Création personelle - Carte Postale de la ville de Reims

Après avoir détaillé le processus de création de cette carte, il est maintenant intéressant de l’analyser. Chaque point du protocole ci-dessus sera donc étudié afin d’établir les points positifs et négatifs de chaque carte. Ma création dure environ 4 minutes.


Concernant la qualité de captation, à part quelques bruits parasites dans certaines prises, elles sont globalement claires. Les sons sont nets et identifiables.
La dynamique est grande, peut-être un peu trop. Mais globalement, la différence entre les caves et le stade permet d’obtenir une variation intéressante.
Le bruit de fond est faible. Le vent a été atténué principalement dans le bas du spectre afin d’éclaircir l’écoute.
Pour la proximité des sources, certains sons sont plutôt proches et d’autres lointains. Cela donne du relief à l’écoute.

Pour ce qui est de la spatialisation, la localisation latérale est assez précise, tout comme la localisation avant / arrière.
La localisation verticale est plus subtile. Tout se joue sur la réverbération des lieux plus que réellement sur des éléments sonores verticaux.
Il y a peu de mouvements de sources sonores mais ils sont tous fluides et perceptibles. Ce point est certainement influencé par l’utilisation de mon HRTF étant donné que les prises sont natives.
L’externalisation est naturelle et le son semble venir de l’extérieur.
L’immersion globale est réussie. La scène semble réelle bien que les transitions entre les différents lieux soient audibles.


La scène est dans l’ensemble assez compréhensible. Les différents plans sonores ne se chevauchent pas et se complètent bien.
La spatialisation de la scène est réaliste. Les sources sont placées principalement en avant mais la réverbération naturelle augmente le réalisme.
Bien que les transitions soient audibles, elles restent fluides. Elles ne choquent pas l’auditeur dans son écoute, et elles permettent de facilement comprendre le changement de lieu au travers des changements d’ambiances.
Le son a pour effet narratif le voyage. Le but est de faire se balader l’auditeur au travers des lieux importants de la ville.


Concernant l’esthétique du programme, le choix des sons semble assez pertinent avec l’effet recherché. Les sons sont originaux, notamment avec la cave de champagne.
Le rythme est progressif du début à la fin. La carte commence dans la cathédrale pour se terminer dans le stade Delaune.
L’équilibre fréquentiel est assez bien respecté. Le bas du spectre n’est pas trop présent et les aiguës ne sont pas trop agressif pour les oreilles.
Pour ce projet, il n’y avait pas de réelle intention artistique autre que de partager les sonorités de la ville.


Vis-à-vis de l’objectif, les sons représentent fidèlement la ville de Reims. Que ce soit la cathédrale ou la cave de champagne, ce sont des sonorités typiques et iconiques de la ville.
Selon moi, l’engagement de l’auditeur au travers de l’écoute de ce programme est assez fort sur le début, puis réduit vers la fin. Cela est dû à l’universalité d’un stade de foot, à l’invere d’une cave ou d’une cathédrale qui sont plus spécifiques.
Enfin, après l’avoir fait écouter à une personne qui n’est pas originaire de Reims, la compréhension du sujet est totalement abordable, même sans jamais avoir visité la ville.



Ce que je retiens de cette création est la difficulté liée aux bruits extérieurs à la scène que je souhaitais mettre en son. Malgré quelques bruits parasites, ce premier projet est pour moi une réussite, et me permets d’imaginer de futurs axes d’améliorations autant technique qu’artistique.



Espaces Sonores – Kuthodaw Paya Mandalay

Comme nous l’apprend la description disponible sur Soundcloud, « le Kuthodaw Paya est l’un des temples immanquables de Mandalay ». Cette carte postale sonore a donc pour but de nous faire vivre un concert de gongs prenant place dans ce temple. Ce programme date de 2013 et dure 3 minutes.

Pour commencer sur la qualité de la captation, le signal est extrêmement clair. Il est intelligible et n’a pas de bruits parasites à part à la fin où un léger bruit de craquements est audible. Ce bruit est d’ailleurs assez perturbant car à la première écoute, l’externalisation sur cet élément fonctionne assez bien.
La dynamique est agréable. Il y a une grande variation naturelle qui plonge l’auditeur en immersion.

Le bruit de fond est faible voire quasiment nul à certains moments. Cela rend l’écoute agréable et immersive.
Pour finir sur la captation, la proximité des sources est assez bien gérée. Certains sons sont proches, d’autres plus lointains mais tout en gardant une cohérence spatiale.



Pour la spatialisation du binaural, la localisation latérale est vraiment précise. Chaque coup de gong peut être pointé du doigt sans pour autant les voir. Les voix les plus proches ont aussi cette précision, qui s’atténue plus elles s’éloignent.
Pour ce qui est de la localisation verticale, il est assez difficile d’entendre la précision, mais cela n’a sûrement pas à voir avec la qualité de la spatialisation mais simplement du fait qu’il y a peu de variation haut / bas dans ce programme.
La distance avant / arrière ressemble à la localisation latérale dans sa précision. Les gongs et les voix sont bien placés dans la distance, ce qui donne une sensation à la fois d’ouverture et d’externalisation.
Bien que les gongs soient fixes, les voix bougent. Pendant leur mouvement, leur trajectoire est claire et fluide. La sensation d'être sur place avec des gens qui passent autour de nous est réussie.
Comme dit rapidement ci-dessus, l'externalisation fonctionne bien, sauf peut-être pour les coups de gong très proches de l'auditeur. Les gongs semblent venir du casque et l'effet d'externalisation s'atténue.
Globalement, l'auditeur se sent rapidement plongé dans la scène, et même s'il n'a jamais expérimenté ce genre de son en vrai, la scène paraît réelle.



La compréhension de la scène est assez facile. En premier plan, il est possible d’entendre principalement des gongs, au deuxième plan, des gongs et des voix, et au troisième, l’ambiance du temple.
Au niveau de la cohérence spatiale, le réalisme fonctionne bien et la sensation de mouvement permet à l’auditeur de comprendre pourquoi certains gongs sont plus forts que d’autres et inversement.
Dans cette carte, il n’y a aucune transition, ou du moins, elles ne sont pas audibles. Il y a simplement un « fade in » et un « fade out » assez longs pour entrer et sortir de la scène.
En tant que tel, le son ne raconte pas une histoire explicite. Voir la scène aurait potentiellement aidé à s’imaginer le scénario ou l’histoire que veulent nous raconter les gongs. Le son seul n’en reste pas moins intéressant et immersif, ce qui permet de laisser l’auditeur s’imaginer lui-même une histoire.



La composition sonore est agréable à écouter. Les sons choisis sont pertinents compte tenu du sujet. Leur signification est importante étant donné le lieu dans lequel se passe la carte postale sonore.
Le rythme naturel des gongs permet de fluidifier l’écoute, ce qui donne une cadence naturelle assez progressive. L’entrée est lente, le rythme accélère vers le milieu puis finit lentement, comme l’entrée.
Le spectre sonore est harmonieux. Il n’y a pas de fréquences qui viennent déranger l’écoute. Peut-être qu’une balance de volume plus approfondie des différents coups de gongs pourrait être réalisée.
Pour ce qui est de la créativité sonore, il ne semble pas y avoir une réelle intention artistique outre le fait de vouloir partager la sonorité de ces gongs. Ceci n’est pas un problème en soi puisque la carte postale sonore a pour but de faire voyager, à l’inverse de la fiction sonore qui cherche à créer quelque chose d’unique.



Enfin, pour ce qui est du rapport au sujet, la carte évoque de manière plutôt efficace ce lieu. Bien que n’y étant jamais allé, les sonorités sont fidèles à ce que la description laisse imaginer.
Pour moi, l’engagement sensoriel est réussi. Cette carte me rappelle des souvenirs de voyages et cela crée donc une envie d’en écouter plus.
Finalement, il paraît évident de penser qu’un auditeur lambda puisse se laisser emporter par le sujet et comprendre de quoi traite la carte même sans avoir lu la description au préalable.




Pour conclure sur cette carte postale sonore, elle est selon moi proche de l’excellence en termes de qualité de captation, de spatialisation, de narration, de composition et de pertinence. Dès la première écoute, il est difficile de ne pas voir ces 3 minutes passer, et donc de chercher à vouloir en écouter plus.



La Grande-Motte - Carte Postale Sonore (Été)

Cette carte postale sonore est une carte interactive disponible sur le site de la Grande-Motte. Elle met en son la ville au travers des différentes saisons de l’année. Chaque saison comporte 5 enregistrements différents. C’est donc pour cela que dans cette analyse, seul l’été sera analysé. L’ensemble des enregistrements fait un peu plus de 4 minutes et les pistes sont au format 16 bits – 44.1 kHz.

La qualité de captation est trop juste. Le signal manque beaucoup de clarté. Cela est dû à la quantification qui n’est pas suffisamment importante. Cela induit un manque de précision dans les aiguës, et donc un manque de précision dans le binaural.
Concernant la dynamique, elle est totalement suffisante compte tenu des ambiances sonores.

En bruit de fond, le vent et le souffle de quantification sont tout de même présents. Cela nuit à l’externalisation. Le programme en lui-même est fort, mais l’air qu’il y a entre l’oreille et les sources sonores est trop importants.



Pour la localisation latérale, elle est assez précise. Chaque son est facilement identifiable dans l’espace.
Alors que pour la localisation verticale, comme pour la carte précédente, il est difficile d’avoir cet effet de hauteur. Ce n’est pas un problème lié à la carte en elle-même mais plutôt aux sons de la carte.
Pour la distance avant / arrière, cela fonctionne bien, mais les sources sont pour la plupart toutes trop loin.
Il y a peu de mouvement dans cette carte, mais le peu de son qui bouge est facilement traçable.
L’externalisation est pour moi le point faible de cette carte. Étant donné la qualité et le bruit de fond, il est difficile d’externaliser. J’ai toujours l’impression d’avoir un casque sur les oreilles et d’écouter un programme, je ne me retrouve pas transporté en dehors de chez moi.
Malgré cela, l’immersion est assez bien réussie. La scène semble réelle, bien que l’externalisation ne fonctionne pas trop.



La scène est compréhensible grâce à la mémoire. En tant que tel, les plans sonores sont particuliers. Le premier plan ne semble pas exister, et le deuxième et troisième plan semblent mélangés. Il est assez difficile de différencier les plans.
La cohérence spatiale est réaliste car les prises sont des captures sonores de moments réel.
Il n’y a pas de transitions entre les différents morceaux de carte postale. Il faut que l’auditeur clique lui-même sur l’endroit de la ville qui l’intéresse. Ce système est intéressant et permet de pouvoir imaginer un système de déclenchement automatique des sons lors d’une visite de la ville.
Comme pour la carte précédente, le son seul ne cherche pas à raconter une histoire différente ou supplémentaire aux sons qu’il est possible d’entendre. Cette carte se fait simplement le messager sonore de la ville.



Au niveau de l’esthétique, bien que le choix des sons soit en rapport avec la ville, il y a certains problèmes qui sortent l’auditeur de la carte.
Il n’y a pas de rythme car il s’agit simplement de prises sans montage.
Et concernant l’équilibre fréquentiel, le manque d’aiguës donne l’impression que le programme a un problème technique.
Pour ce qui est de la créativité sonore, l’idée de mettre la ville en son dans des lieux différents est intéressante.



L’objectif de cette carte était de mettre en son la ville de la Grande-Motte. Les lieux évoqués sont assez fidèles à la ville.
L’engagement de l’auditeur peut être altéré par la qualité mais il reste selon moi important car les sons utilisés parlent au plus grand nombre.




Pour conclure sur cette carte, bien que les lieux choisis soient intéressants, la réalisation dessert le sujet en sortant l’auditeur du moment. Afin d’augmenter l’immersion et l’engagement, un réenregistrement en meilleure qualité permettrait de corriger ce problème.



ARTE Radio - Mingalabar

Ce programme est proposé par ARTE Radio. Il a été créé il y a 11 ans et dure une quinzaine de minutes. Cette carte postale plonge l’auditeur au cœur de la Birmanie. Elle a pour but de faire découvrir les sonorités du train, des temples, de la vie de tous les jours.

La qualité de cette carte est superbe. Le signal est clair, sans aucun bruits parasites. Chaque son est net et facilement identifiable.
La dynamique du programme est assez grande. Certains passages sont plus calmes alors que d’autres plongent l’auditeur dans un bruit presque constant.
Le bruit de fond est quasiment nul. Même lors des moments les plus calmes, aucun souffle de quantifications ne vient déranger l’auditeur dans son écoute.
Les sources sonores ont, entre elles, une belle perspective. Et qu’un son soit proche ou loin, il reste tout aussi défini qu’un autre, ce qui aide à la compréhension de la scène.



Comme pour les autres cartes postales, la localisation latérale est précise. L’immersion est telle, que l’envie de tourner la tête vers le son est présente.
Pour ce qui est de la localisation verticale, il n’y a pas réellement d’éléments sonores qui jouent sur la hauteur à part bien sûr la réverbération naturelle des lieux.
Pour la localisation avant / arrière, la majorité des sources sont devant mais certaines sources qui tournent autour de l’auditeur passent bien derrière.
En parlant de mouvements, ils sont tous fluides, et certains sont d’ailleurs surprenants (pas de façon négative). Ils permettent de jouer avec l’habitude que prend l’auditeur à écouter le binaural, ce qui permet de se « re-rendre » compte du côté immersif.
L’externalisation de la carte est donc impressionnante. Il est facile d’oublier le casque sur les oreilles et de se laisser transporter par les sonorités de la Birmanie.
L’immersion globale est également intéressante. La scène semble réelle bien que certaines transitions transportent l’auditeur dans une sorte de fiction.



La scène est totalement compréhensible. Les 3 plans sonores sont facilement identifiables et permettent d’obtenir un beau relief.
La cohérence spatiale est réaliste. Le placement des sources sonores est tout à fait crédible vis-à-vis de ce qu’il serait possible de vraiment entendre. Seules les transitions ne sont pas cohérentes, mais cela n’influe pas sur la compréhension de la scène.
Pour les transitions, elles sont audibles et dénotent du côté réaliste de la carte. Cependant, elles apportent une touche originale qui est totalement justifiée par les sonorités de gongs et d’eau.
Le son seul semble vouloir raconter une autre histoire. Il y aurait donc un double sens à trouver dans cette carte. Le premier lors de la simple écoute de la carte. Le second lors de l’écoute des différentes transitions et sonorités.



Concernant l’esthétique du programme, le choix des sons est à la fois pertinent, varié et original. Chaque son est à sa place, sans pour autant prendre le dessus sur les autres.
Le rythme est progressif. Le programme commence de manière assez forte, pour ralentir vers le milieu, et regagne en puissance pour la fin de la carte.
Le spectre fréquentiel est harmonieux et il joue avec les différentes sonorités afin d’explorer complètement tout le spectre.
Pour la créativité, il est assez facile de remarquer une esthétique assez originale. Cette carte n’est pas juste un enregistrement fixe de plusieurs lieux, mais réellement une histoire qui est racontée à l’auditeur.



Le rapport avec le sujet est complètement respecté. La fidélité des sons évoque efficacement les différents lieux qui sont proposés.
Grâce à la qualité de captation et aux idées esthétiques, l’engagement auprès des auditeurs est total.
La lisibilité pour un auditeur extérieur est donc facile. Cette carte est universelle et le sujet est compris dans les premières secondes d’écoute.




Encore une fois, ARTE Radio propose un programme d’une très belle qualité, autant sur le plan technique qu’esthétique. Les 15 minutes de ce programme semblent passer en quelques secondes, tant l’engagement dans ce programme est important.





Conclusion

Au travers de ce travail, j’ai appris comment la construction d’une carte postale sonore binaurale pouvait se faire.
Il est d’abord important de bien définir le cadre de son projet, ce qu’il est possible de faire ou non selon son temps et son budget. Il est donc nécessaire de connaitre le matériel existant ainsi que les outils de post-productions disponibles au bon déroulement du programme.
De plus, il a été intéressant d’écouter d’autres cartes afin de se rendre compte des choses utiles à réutiliser dans de futures productions.
Ce qui ressort cependant de ce format est que la partie intention artistique est difficile à traiter. Réussir à proposer un autre sens dans une carte postale autre que celui du simple voyage dans un lieu reste compliqué, mais pas impossible.

C’est pour cela qu’il serait intéressant de s’attarder sur la différence qu’il peut y avoir en termes d’esthétisme entre une carte postale et une fiction sonore binaurale.